"Coup d'État en Bolivie"
Photo: EFE
La Paz, 16 oct. (RHC).- Les observateurs du média indépendant, The Grayzone, ont dénoncé jeudi la campagne de «menaces et d'intimidation» menée contre eux par les militants d'extrême droite en Bolivie à la veille des élections générales du dimanche 18 octobre.
«L’avalanche de menaces que nous avons reçues n'est qu'un exemple de l'atmosphère étouffante d'intimidation de la droite en Bolivie à l'approche des élections. La campagne de menaces a été dirigée non seulement contre le parti du Mouvement vers le Socialisme (MAS) de l'ancien président élu Evo Morales, qui est en tête de tous les grands sondages, mais aussi contre les observateurs internationaux des élections approuvés par le gouvernement Áñez », a écrit Ben Norton, journaliste étasunien.
Ben Norton signale qu'à l'arrivée des quatre observateurs de Greyzone dans la ville bolivienne de Santa Cruz, un groupe de «militants d'extrême droite boliviens» a déclenché une avalanche de menaces et de calomnies, les qualifiant de «terroristes liés à la drogue et d'agents de désinformation payés», incitant à la violence contre les observateurs électoraux internationaux officiellement reconnus par le gouvernement Añez.
De même, Ben Norton a d’autre part signale que «l'ONG bolivienne Rios de Pie, qui a joué un rôle de premier plan dans le coup d'État contre Evo Morales, a menacé des journalistes, notamment Camila Escalante, citoyenne étasunienne et correspondante de TeleSUR.
Ce scénario est aggravé par les récentes menaces du ministre bolivien de l’Intérieur, Arturo Murillo, qui a écrit qu'il expulserait les observateurs internationaux qui provoqueront la violence pendant les élections.
«Tenez-vous bien, nous savons qui vous êtes et où vous êtes », a déclaré M. Murillo, qui a fait l’objet d’une motion de censure du Parlement mercredi, mais qui est toujours en fonction.
Source: TeleSur