Lima, 6 novembre (RHC)- Des organisations et des mouvements sociaux au Pérou réclament la rédaction d’une nouvelle Constitution pour surmonter les maux sociaux générés par le néolibéralisme cruel dans ce pays sud-américain.
Depuis des années, les deux partis de gauche les plus solides au Pérou, le Front Large et le Nouveau Pérou, se prononcent aussi pour l’élaboration d’une nouvelle Constitution comme une mesure indispensable pour obtenir un changement dans la réalité politique, économique et sociale du pays en mettant l’accent surtout sur les effets néfastes du modèle néo-libéral actuel.
Dans un sondage réalisé début novembre par l’entreprise Datum International, à la question si les citoyens désirent un changement de Constitution, 56% s’est dit pour, 27% contre et 17 n’a pas donné son avis.
Vu de cette façon, l’on pourrait percevoir qu’un groupe considérable de Péruviens est partisan de l’initiative
Dans ce sondage, sur les personnes favorables au changement, le pourcentage le plus élevé, 31%, a indiqué que celui-ci permettrait une plus grande punition de la corruption tandis que 12% a indiqué qu’une nouvelle Constitution permettrait une plus grande participation de l’état à l’économie.
Par ailleurs, des médias se font l’écho d’importantes manifestations demandant le respect des droits en matière d’emploi et la satisfaction d’autres revendications dans la capitale péruvienne et dans des villes de province à l’appel de la Confédération Générale des Travailleurs du Pérou, la CGTP.
15 mille travailleurs ont participé à la marche et dans des villes de province il y a eu aussi de grandes protestations contre des normes gouvernementales qui réduisent ou éliminent les acquis des travailleurs.