Bogotá, 12 novembre (RHC)—Neuf jeunes qui étaient détenus dans un commissariat de police du district colombien de Soacha, au sud de Bogotá, sont morts dans un incendie qui a éclaté dans une cellule, a révélé le conseiller de la capitale Diego Cancino qui a qualifié les faits de criminalité policière.
L’incendie a eu lieu le 4 septembre dernier au commissariat de San Mateo et ce massacre n’a pas été publié de façon suffisamment percutante et aucune enquête n’a été ouverte, a publié Cancino sur son compte twitter avec une vidéo des faits. Selon ce qu’il a affirmé il y avait quelques 20 jeunes qui étaient torturés et l’on ne permettait pas à leurs proches de leur rendre visite.
Selon le conseiller de l’Alliance Verte, qui cite des témoins et des proches des victimes, un des détenus a mis le feu à une couverture et la flamme s’est intensifiée rapidement avec un engin lancé à la cellule d’un officier.
« Les policiers sont sortis et ils ont laissé les détenus enfermés, ils ne laissaient entrer personne, ils n’ont pas permis d’utiliser les extincteurs, les jeunes sont morts brûlés » -a-t-il dit.
« C’est absolument scabreux, intolérable. La Police est complice et elle est peut-être l’auteure d’un assassinat massif, d’un bûcher humain, a condamné Cancino dans une seconde publication exigeant justice au Procureur ainsi qu’une réforme de la police.
Reuters fait savoir que la police a reconnu l’incendie et la mort de 8 personnes détenues mais elle a assuré que les effectifs qui se trouvaient sur place ont procédé à éteindre les flammes, à porter les premiers soins et à transférer les blessés dans les hôpitaux.