Buenos Aires, 16 novembre (RHC)- Les sénateurs du Front de tous ont demandé aujourd’hui au Fonds Monétaire International, le FMI, de s’abstenir d’exiger ou de poser des conditions aux politiques économiques de l’Argentine pour les prochaines années.
Dans une lettre ouverte adressée à cet organisme, au moment où se déroule la première série de conversations pour un nouvel accord sur la dette contractée à titre de prêt en 2018, le bloc de législateurs a fait une série de remarques en 31 points et il a proposé plusieurs points au sujet du rééchelonnement du paiement dont un est la considération des intérêts.
Les sénateurs ont également demandé une période d’attente pour commencer les paiements annuels à partir de 2025, pour un délai de paiement en plusieurs décennies afin que les versements annuels ne rendent pas insoutenable le rééchelonnement de la dette avec un impact négatif sur l’économie argentine et la vie de sa société.
Dans la lettre adressée à la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, le Front de Tous se réfère aux négociations pour surmonter l'accord stand by 2018 annulé et déraillé pour un prêt demandé par le gouvernement de Mauricio Macri, en signalant que si l’accord avait eu du succès on n’aurait pas besoin aujourd’hui de négocier un nouvel accord.
Assumer la responsabilité de chaque partie est essentiel pour que la négociation soit transparente, effective, de bonne foi et surtout pour que les résultats qui en seront issus prévoient la proportionnalité de la responsabilité partagée envers l’endettement rapide, disproportionné et inutile envers cet organisme, précise la lettre.
Dans un autre point, le bloc officiel a fait remarquer que l’on a appris immédiatement après les versements au pays, que ces fonds, au lieu d’augmenter les réserves internationales de la Banque Centrale, ils ont été destinés à financer la fuite de capitaux moyennant l’augmentation de la formation d’actifs externes.