La Paz, 17 novembre (RHC)- Le défenseur du Peuple de Bolivie a critiqué la Police et les Forces Armées du pays pour leur manque de coopération pour éclaircir les massacres de Sacaba et de Senkata.
Dans un meeting commémoratif du premier anniversaire de massacre de Sacaba, Nadia Cruz, la présidente du bureau du Défenseur du Peuple, a dénoncé le fait que l’enquête pour éclaircir les massacres en Bolivie en sont à une phase préliminaire à cause du manque de coopération de certains secteurs militaires qui, de fait, entravent les investigations car ils ne remettent pas l’information requise pour éclaircir les faits survenus en 2019.
Cruz a déploré l’impunité dans l’affaire sous le gouvernement de facto qui a assumé le pouvoir après le coup d’état contre le président d’alors Evo Morales et elle a dénoncé le fait que certains chefs militaires cachent des informations ou les déclarent somme réservées pour entraver le procès.
Elle a assuré que durant cette année le bureau du Procureur Général n’a rien fait et que la Police Bolivienne, qui était chargée de diriger l’enquête, n’avait aucun intérêt à éclaircir les faits.
Le Bureau du Défenseur du Peuple exige du Procureur Général qu’il accélère les investigations pour déterminer les responsabilités et les sanctions afin de chercher la vérité et la justice pour les victimes et pour leurs proches et que ces assassinats ne restent pas impunis.
L’ancien président Evo Morales a démissionné de son poste le 10 novembre 2019 après une vague de protestations de l’opposition qui a ignoré sa réélection aux élections présidentielles du 20 octobre pour –a-t-il expliqué- éviter un bain de sang ce qui a provoqué des manifestations massives de ses partisans exigeant son retour et le départ du gouvernement de facto.