La Paz, 20 novembre (RHC)— La mission en Bolivie du Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, Oacnudh, a condamné la violence politique de groupes d’extrême-droite dans les villes de Montero et de Sipe Sipe.
La mission en Bolivie du Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, "réprouve les actes de violence à Montero et à Sipe Sipe et elle appelle à surmonter de façon pacifique et institutionnelle les désaccords politiques » a signalé la représentation de l’organisme des Nations Unis dans un message de Tweet.
La mission internationale a dénoncé particulièrement les abus que des groupes de manifestants ont commis contre des femmes et des journalistes qui couvraient les événements.
Dans la localité de Sipe Sipe, dans le département de Cochabamba, des habitants ont bloqué pour la troisième journée consécutive une importante route et enlevé Mme le Maire María Heredia, lui refusant même l’assistance médicale d’urgence pour l’obliger à signer une résolution pour la remise du panier d’aliments avec les ressources du petit déjeuner scolaire.
Mme le Maire, du Mouvement vers le Socialisme, le MAS, avait eu un malaise avant, quand les manifestants, qui l’ont retenue dans son bureau depuis le 17 novembre, ont essayé de la monter sur un âne.
À Montero, dans le département de Santa Cruz, la violence survenue entre le 16 et le 17 novembre a été le fait de groupes politiques rivaux après la destitution du Maire de la ville, qui a été remplacé par un militant du MAS.