New York, 12 janvier (RHC) Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a accusé les pays riches de "nationalisme vaccinal". Selon le chef de l'ONU, ces États ont ignoré les besoins des pays moins développés dans la lutte pour l'achat de médicaments contre le coronavirus.
La pandémie du Covid-19 "a mis en évidence de graves lacunes dans la coopération et la solidarité mondiales", a déclaré Guterres lors du 75e anniversaire de la première réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies.
"Nous avons vu cela plus récemment dans le nationalisme vaccinal, certains pays riches se font concurrence pour acheter des vaccins pour leurs peuples, sans tenir compte des pauvres du monde", a souligné le Secrétaire Général.
Guterres a signalé que la situation actuelle a eu "un impact disproportionné et désastreux sur les pauvres et les défavorisés, les personnes âgées et les enfants, les personnes handicapées et les minorités de toutes sortes".
«La pandémie a plongé 88 millions de personnes dans la pauvreté et exposé plus de 270 millions de personnes à une insécurité alimentaire aiguë. La perturbation du système d'éducation affectera des millions d'enfants tout au long de leur vie. Des millions de femmes sont restées piégées chez elles avec leurs agresseurs et les avancées en matière d'égalité des sexes ont été inversées », a déploré le chef de l'ONU.
Pour faire face à la profonde fragilité de notre monde, mise en évidence par la pandémie, "nous devons réduire les inégalités et les injustices et renforcer les liens de solidarité et de confiance mutuels", a suggéré le haut fonctionnaire.
<< Au niveau international, j'ai demandé un nouvel accord mondial. Le pouvoir, les ressources et les opportunités doivent être mieux gérés et être partagés plus équitablement. Les pays en développement doivent jouer un rôle proportionné et jouer un rôle plus important dans les institutions mondiales >>, a conclu M. Guterres.
Source Russia Today