Santiago du Chili, 29 janvier (RHC) Le président argentin Alberto Fernández a défendu l’intégration, critiqué le néolibéralisme et il a souligné la nécessité d’une véritable égalité pour les femmes dans la société.
Lors de sa deuxième et dernière journée de visite au Chili, le président a donné une conférence magistrale au siège de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (Cepal) dans le cadre des activités de cette journée.
Devant un auditoire majoritairement virtuel, Fernández a souligné que pour aller de l’avant et surmonter les conséquences de la crise économique aggravée par la pandémie de Covid-19 Il est impératif de progresser dans l’unité d’action entre les pays et d’apprendre que cela peut se faire dans le respect de la diversité.
Il a averti qu’il ne s’agit pas de tolérer cette diversité parce que cela implique quelque chose avec laquelle on n’est pas d’accord, mais d’admettre le droit de chacun de choisir son modèle.
Le chef d’état argentin s’est penché sur le processus constitutionnel au Chili et il a estimé qu’une nouvelle Constitution permettrait l’émergence d’un autre pays qui tiendrait compte de l’expérience passée mais dans lequel la citoyenneté changerait ce qui est nécessaire pour améliorer la société.
A cet égard, il a assuré aimer profondément le Chili, de ne pas vouloir qu’il y ait plus de douleur dans ses rues comme celle qu’il a vue et il a souhaité que le pays avance uni vers des temps meilleurs.
En se référant aux effets de la pandémie de Covid-19, le président argentin a précisé qu’il ne s’agissait pas seulement d’une maladie causant de nombreuses pertes en vies humaines, mais qu’elle avait aussi 'révélé les insuffisances du système néolibéral'.
Source : Prensa Latina