Caracas, 29 jan (RHC) L’Assemblée Nationale (AN) du Venezuela a demandé au Parquet d’opposer son veto à la sortie du pays du leader de l’opposition Juan Guaidó et  d’autres anciens législateurs.

La Commission spéciale de l’AN chargée d’enquêter sur les crimes commis par l’ancien président de cet organe législatif, à savoir le chef putschiste Juan Guaidó, a demandé que l’on empêche ce député et d’autres anciens députés de quitter le pays en raison de leurs liens avec des actes de corruption.

Le député José Brito a tenu une réunion avec le procureur général du Venezuela, Tarek William Saab, pour demander qu’il soit impossible à Guaidó de quitter le pays.

"Nous lançons un appel au Bureau du Procureur pour qu’il demande l’interdiction de sortie du pays à ce groupe de personnes qui font l’objet d’une enquête, toutes vont être convoquées, nous les interpellerons dans les prochaines heures. Sur L’ensemble des personnes que nous sollicitons, beaucoup sont à l’étranger mais 80 % sont ici, dans le pays", a déclaré Brito dans des déclarations à la presse.

La mesure concernerait 37 anciens députés et citoyens accusés d’avoir commis des actes illégaux pendant le mandat 2016-2020 de l’AN.

Par ailleurs, l’Union européenne a cessé de reconnaître Juan Guaidó comme président chargé du Venezuela et elle a réduit son statut à partenaire privilégié, selon une déclaration conjointe signée par 27 pays.

C’est l’une des conclusions auxquelles est parvenu le Conseil Affaires étrangères; une position qui met en cause la proposition d’un secteur de l’opposition vénézuélienne de donner une continuité administrative à la figure de Juan Guaidó en tant que président de l’Assemblée nationale, malgré l’expiration de son mandat à la suite des élections législatives du 6 décembre 2020 et l’installation d’un nouveau parlement le 5 janvier de cette année.