La Havane 1er février (RHC) - Le secrétaire exécutif adjoint de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), Mario Cimoli, a dénoncé que les pays les plus riches accaparent le vaccin contre le Covid-19.
Mario Cimoli a signalé dans son intervention, que sur une production de 6,5 milliards de doses du vaccin, l'Amérique latine a signé un contrat pour seulement 11% et l'Afrique pour 4%.Il s’est interrogé sur le fait de savoir si l'Amérique Latine arrivera à avoir son propre plan Marshall après le COVID-19 de la même façon que l'Europe a réussi à approuver son plan de relance Next Generation.
Cimoli a déclaré que ces chiffres contrastent avec ceux de pays comme les États-Unis, qui réussiront à protéger 199% de leur population; l'Union européenne, 199%, ou le Canada, 532%. Il a ajouté que ces chiffres « le terrifiaient »
En plus de l’inégalité au niveau international en ce qui concerne la distribution du vaccin, il y a aussi une disparité au niveau régional, car pas tous les pays pourront accéder au vaccin, donc pour cette raison "nous devons soutenir l'Amérique Latine avec un discours politique et d'intégration qui passera par bien d'autres domaines. "
Pour Cimoli, sans intégration, il n'y a pas de plan Marshall, chaque pays de son côté ne peut pas agir. L'intégration va être "une question cruciale", et le modèle de développement doit être complètement repensé, a-t-il ajouté.
Il n’y aura jamais de Plan Marshall sans coopération internationale ". Si la distribution équitable du vaccin, a posé des problèmes comment arrivera-t-on à gérer la question de la dette des pays à revenu moyen, où trouvera- t-on la capacité pour arriver à une reprise, il-t-il demandé.