Brasilia, 3 février (Prensa Latina) La Cour Fédérale Suprême (STF) du Brésil prévoit de juger au cours du premier semestre l'ancien juge Sergio Moro mis en cause dans le procès contre l'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva, ont confirmé aujourd'hui les médias.
La publication La Valeur Economique, assure que le juge Gilmar Mendes, de la Cour Fédérale Suprême a étudié la possibilité de juger l'ancien Ministre de la Justice par visioconférence, alors qu'il avait préalablement décidé que cela se réaliserait de manière présentielle.
Mendes a défendu l'idée d’analyser le sujet lors de séances présentielles, estimant qu’une discussion à distance était trop compliquée.
Cependant, maintenant, parmi les raisons d'envisager l'éventualité des sessions virtuelles, il y a l'aggravation de la Pandémie du Covid-19 et les incertitudes du calendrier de vaccination.
Le juge Gilmar Mendes apprécie également la divulgation des nouveaux messages échangés entre Moro et l'avocat Deltan Dallagnol, ancien coordinateur de l'opération judiciaire Lava Jato dans la ville méridionale de Curitiba.
Ces conversations ont révélé que Sergio Moro et Deltan Dallagnol s’étaient mis d’accord pour organiser des procédures et des actions visant à accuser le fondateur du Parti des travailleurs, Luis Inacio Da Silva, Lula, d’être le propriétaire présumé d'un appartement triplex dans la ville côtière de Guarujá, dans l'État de São Paulo.
Lula a été condamné sans preuve dans cette affaire, accusé d'avoir reçu l’appartement en échange de contrats de la société d'État Petrobras avec l'entrepreneur OEA.
Selon la défense de l'ancien chef de l'Etat (2003-2011), il n' a pas eu la clé de l'appartement et il n’ y a jamais dormi.
Lorsqu'il a porté plainte en septembre 2016, l'avocat Henrique Pozzobon a admis qu'il n'y avait "aucune preuve" que l'ancien dirigeant possédait la propriété.
L'équipe juridique de l'ancien Président Lula affirme que la nomination de Moro au poste de Ministre du Gouvernement de Jair Bolsonaro a démontré son manque d'intégrité et a clairement indiqué que ce procès arbitraire visait uniquement à empêcher le retour au pouvoir du président le plus populaire de l'histoire du Brésil.