Washington, 4 février (RHC) Le Département du Trésor des États-Unis a révoqué un ordre émis par l’administration de l’ancien président Donald Trump et autorisé certaines opérations pour faciliter le fonctionnement des ports et aéroports vénézuéliens, indiquent des sources officielles.
La mesure, annoncée par une note du Bureau pour le Contrôle d’Actifs à l’étranger en date du 2 février et publiée ce mercredi, inclut également l’Institut National des Espaces Aquatiques (INEA) ce qui implique la délivrance d’une licence dans le cadre des sanctions unilatérales de Washington contre le gouvernement de Nicolas Maduro.
Sont autorisées toutes les transactions et opérations impliquant l’exécutif vénézuélien interdites par l’arrêté exécutif 13.884 du 5 août 2019, qui sont régulièrement des incidents et nécessaires aux activités ou à l’utilisation des ports et aéroports dans ce pays, signale le texte.
Ainsi, les autorités ont délivré la licence 30A, qui permettra de mener des actions impliquant l’INEA ou toute entité que celui-ci possède pour permettre les opérations portuaires et aéroportuaires 'ordinaires', ce qui était auparavant interdit.
La nouvelle licence n’autorise cependant aucune transaction ou activité liée à l’exportation de diluants, clefs pour que le Venezuela puisse traiter son pétrole brut lourd, ni aucune transaction avec des personnes ou entités visées par des sanctions imposées par la Maison Blanche.
Le document publié par le Département du Trésor précise que cette licence générale ne permet à aucun exportateur lié au Venezuela d’appliquer les réglementations imposées par d’autres agences fédérales, en particulier du Bureau de l’industrie et de la sécurité du Département du commerce.
En fait, c’est la première mesure prise par l’administration du président Joe Biden, qui a pris ses fonctions le 20 janvier, concernant le blocus économique, commercial et financier que les États-Unis maintiennent contre la nation sud-américaine, renforcée par le gouvernement Trump.
L’ancien président Barack Obama a signé en mars 2015 un décret exécutif déclarant le Venezuela comme une menace pour la sécurité nationale des États-Unis.
Sous ce prétexte, Washington a annoncé à cette occasion-là des sanctions à l’encontre de hauts responsables des agences de sécurité de la nation sud-américaine, ce qui, selon la Maison-Blanche, est une procédure 'légale normale' déjà utilisée contre d’autres pays comme l’Iran, la Syrie ou la Birmanie, entre autres.
Cette affirmation a été rejetée à l’époque par les autorités de Caracas, qui l’ont qualifiée de prétexte pour poursuivre les actions agressives américaines contre le peuple de ce pays, ouvrir la voie au renforcement des mesures coercitives et créer les conditions d’une éventuelle action de force.
Source Prensa Latina