Caracas, 4 février (RHC) Le ministre des Affaires Étrangères du Venezuela, Jorge Arreaza, a relevé que l’agression contre son pays est une question qui doit être abordée par tous les citoyens quelle que soit leur tendance politique, car elle touche tout le pays et viole la Charte des Nations Unies.
"Les Vénézuéliens doivent agir de manière coordonnée, quelles que soient leurs positions politiques, quels que soient les partis pour lesquels ils votent, qu’ils partagent ou non le projet de la Révolution Bolivarienne, nous partageons le projet constitutionnel et nous devons le défendre" a déclaré le ministre après avoir participé à une réunion avec la commission parlementaire de politique étrangère.
Arreaza a indiqué que lors de la réunion de la commission, présidée par le député d’opposition Timoteo Zambrano, ils ont abordé les modalités des sanctions et les réglementations sur lesquelles elles sont basées.
"Nous avons analysé les modalités des sanctions, sur quelles réglementations américaines, canadiennes ou européennes elles s’appuient, bien qu’elles soient illégales sur le plan international, dans leur l’application extraterritoriale, et comment le système financier s’est prêté à l’exécution de ces mesures coercitives", a-t-il affirmé.
Pour sa part, Zambrano a réaffirmé que les sanctions touchent le citoyen ordinaire de ce pays.
"Nous avons révisé le Statut de Rome, ce qui nous permet d’avoir une vision beaucoup plus large de ce que sont les détails de cette tragédie que les Vénézuéliens vivent avec ces sanctions criminelles", a-t-il expliqué.
Le Ministère des affaires étrangères et la Commission de politique étrangère du Parlement sont convenus d’évaluer en permanence les stratégies de l’État en matière de sanctions et d’y travailler.
Zambrano a déclaré qu’ils chercheraient une désescalade des mesures coercitives imposées au Venezuela.
Le Gouvernement vénézuélien a dénoncé à maintes reprises que les sanctions affectent son système économique et il a demandé la levée des mesures pour faire face à la pandémie de COVID-19.
Source Spoutnik