Buenos Aires, 12 février (RHC) Le président Alberto Fernández a réitéré aujourd’hui l’appel à l’unité pour remettre le pays sur pied et il a souligné que les Argentins, une fois pour toutes, ont compris l’importance de la santé publique.
'Il faut remettre le pays sur pied et il faut pour cela l’apport de tout le monde', a déclaré le chef d’état en lançant par vidéoconférence les cinq premiers centres de santé sur un total de 19 situés dans des villes touristiques de 11 provinces.
Fernández a insisté sur le fait que 'dans cette tâche, il ne peut y avoir de différences idéologiques parce qu’il s’agit d’améliorer définitivement la vie des Argentins.
Lors de l’inauguration des unités sanitaires, qui seront consacrées aux soins d’urgence et aux soins primaires aux patients présentant des symptômes de Covid-19, le président a affirmé que certains pensaient qu’il valait mieux ne pas investir dans la santé au milieu de la pandémie, laisser les soins de santé entre des mains privées et délaisser des millions d’Argentins.
L’important, c’est que depuis un an, nous avons commencé à y remédier et que tout le monde a compris l’importance de la santé publique, a-t-il dit.
Il a souligné la nécessité de placer au centre de la scène l’être humain, qui a besoin de soins médicaux à un moment de sa vie, afin que personne ne se sente abandonné face à l’adversité de la maladie.
Les dispensaires ont été construits par le Ministère des travaux publics, par l’intermédiaire de l’Organisation des États ibéro-américains (OEI), et avec l’appui technique et l’équipement du Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets.
Avec le soutien des ministères de la Santé et du Tourisme et des Sports, les centres ont impliqué un investissement important et serviront à développer le système de santé.
Chaque espace couvre une superficie de 655 mètres carrés sur un seul niveau construit avec des éléments préfabriqués, et dispose d’une ambulance de transfert, de service de vaccination, de tests pour la réalisation du dépistage et pour assurer le suivi des patients.
Source Prensa Latina