Caracas, 25 février (RHC) Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a réaffirmé aujourd’hui son engagement à continuer de lutter pour l’intégration des peuples.
Sur son compte Twitter le président a relevé : « nous menons la bataille des idées, des frères et des sœurs des peuples du monde, en lutte permanente, debout et victorieux, tendant la main à l’union des mouvements du monde'.
La veille, le chef de l’État avait rencontré le secrétaire de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique, Sacha Llorenti (ALBA-TCP), pour promouvoir des stratégies qui garantissent le bien-être des peuples qui composent le bloc régional.
Au cours de la rencontre, ils ont procédé à une évaluation et à une discussion sur le rôle important de l’ALBA face aux effets du Covid-19 dans la région, parmi lesquels la création d’un fonds humanitaire par les pays membres de l’ALBA pour obtenir les vaccins de manière équitable.
Maduro a souligné que personne ne doit se sentir orphelin ou sans protection parce que cet organisme régional met en place une structure pour la relance de plusieurs programmes en matière de santé.
Dans de récentes déclarations à Prensa Latina, Llorenti a assuré que le seul organisme d’intégration qui travaille ensemble pour relever les défis de la crise sanitaire imposés par la pandémie est l’ALBA.
S’agissant de ces stratégies, il a souligné la coopération du Venezuela et de Cuba, ainsi que l’appui de tous les présidents des pays membres.
Par ailleurs, le gouvernement vénézuélien a déclaré aujourd’hui persona « non grata », l’ambassadrice de l’Union européenne, Isabel Brilhante, et lui a donné 72 heures pour quitter le pays.
Sur le réseau social Twitter, le ministre des Affaires étrangères Jorge Arreaza a annoncé la mesure, qui, a-t-il dit, est prise sur instruction du président Nicolás Maduro.
Les tensions entre le gouvernement bolivarien et l’entité européenne ont atteint leur paroxysme ce lundi après que l’UE a adopté de nouvelles mesures en ajoutant 19 personnes à sa liste de personnes sanctionnées, en réponse aux élections législatives du 6 décembre dernier, qu’elle a jugées illégitimes et sans garanties.
Dans des communiqués officiels, le Ministère Vénézuélien des Affaires Étrangères et l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique-Traité de commerce des peuples (ALBA-TCP) ont rejeté la mesure et l’ont qualifiée d’ingérence.
La veille, l’Assemblée nationale a approuvé un accord demandant de déclarer la diplomate persona non grata et de l’expulser du pays.
Le Parlement monocaméral a approuvé à l’unanimité la proposition qui demande en outre la révision de l’accord de fonctionnement du bureau de l’UE à Caracas.
Source Prensa Latina