La Paz, 13 mars (RHC) La Bolivie et l’Argentine ont repris l’agenda bilatéral pour approfondir les liens historiques de fraternité et de coopération dans les secteurs de l’économie, de la politique, des droits humains, entre autres, a annoncé aujourd’hui le ministère bolivien des Affaires étrangères.
Le ministre des Affaires étrangères, Rogelio Mayta, et son homologue argentin, Felipe Solá, ont signé une déclaration conjointe, qui comprend 38 thèmes, à propos de la visite officielle de ce dernier qui a pris fin hier, a révélé le ministre sur son compte Twitter.
Mayta et Solá ont convenu de la nécessité de créer le Forum mondial d’allégement de la dette extérieure pour la reprise économique et la croissance durable des pays en voie de développement suite aux effets de la pandémie de Covid-19, a publié le quotidien Deber.
Ils ont souligné l’aboutissement rapide du processus de ratification du Protocole d’adhésion de la Bolivie en tant que membre à part entière du Marché commun du Sud (Mercosur) et, depuis la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac), dont le Mexique assure la présidence tournante cette année, promouvoir l’agenda régional.
La poursuite des dialogues sur les questions consulaires afin d’améliorer la prise en charge des ressortissants des deux pays; faciliter l’accès des citoyens résidents et non-résidents des localités frontalières avec la signature d’un accord d’homologation des points de passage frontaliers ont été inclus dans le nouveau programme.
Dans le domaine économique, ils ont manifesté la volonté de renforcer le développement de l’Hidrovía Paraguay-Paraná, à travers un mécanisme dans lequel ils abordent les aspects fluviaux et de navigation.
En outre, le texte a montré l’intérêt de promouvoir un mémorandum d’entente sur le lithium qui permettrait de renforcer les capacités des deux pays, la coopération nucléaire à des fins spécifiques, en plus de reprendre la construction de centres de médecine nucléaire et de radiothérapie en Bolivie.
Le document a inclus l’accord des ministres des Affaires étrangères pour que les missions d’observation électorale de l’Organisation des États américains (OEA) soient strictement attachées à des critères techniques objectifs.
La décision vise à éviter à l’avenir des événements comme celui des élections générales de 2019, lorsqu’un rapport préliminaire de l’OEA sur une fraude présumée a provoqué une crise politique en Bolivie qui a abouti à un coup d’État contre l’ancien président Evo Morales.
Source Prensa Latina
