Lima, 14 mars (RHC) Les candidats situés le plus à droite perdraient devant presque tous leurs rivaux lors d’un second tour électoral, selon deux sondages publiés aujourd’hui, à quatre semaines des élections générales péruviennes.
Les sondages de l’entreprise privée Ipsos et de l’ONG Institut d’Études Péruviennes (IEP) font état de pourcentages élevés d’indécis et coïncident à situer à la première place et vainqueur le populiste Yonhy Lescano au second tour.
Selon les deux institutions, si les élections avaient lieu demain, Lescano battrait les quatre autres candidats qui luttent pour la deuxième place et pour le passage au second tour, l’ancien footballeur George Forsyth, le candidat d’extrême droite Rafael López Aliaga, la néolibérale Keiko Fujimori et la progressiste Verónika Mendoza.
Au cas où le riche homme d’affaires López disputerait le second tour, Ipsos signale que Forsyth s’imposerait confortablement si ses rivaux étaient López Aliaga ou Keiko Fujimori et avec moins de marge si c’était Mendoza.
La candidate de gauche, selon la même entreprise, serait la gagnante si elle disputait la finale contre Fujimori ou Lopez et que celui-ci ne gagnerait que Fujimori, qui n’en battrait aucun, ce qui confirme qu’elle est la candidate la plus rejetée par les électeurs.
Le sondage de l’IEP indique également que Lescano vaincrait l’un de ses quatre rivaux potentiels, tandis que Mendoza battrait Fujimori, Lopez et, à faible marge, Forsyth.
L’ancien joueur de football ne battrait que Fujimori, tandis que Lopez ne gagnerait que Fujimori et Forsyth, pour trois dixièmes, dans l’enquête de l’IEP, qui consigne entre 20,5 et 33 pour cent qu’aucun n’a répondu dans toutes les finales possibles, option qu’Ipsos n’inclut pas.
Ipsos fait d’ailleurs une simulation de vote secret sur les tendances pour le premier tour, où il monte à la deuxième place à Forsyth, qui dans des sondages précédents de l’IEP et de la société Datum apparaît plus relégué.
Dans l’exercice, Lescano est en tête avec 16,8 pour cent, suivi par Forsyth (11,2), Lopez (9,3), Fujimori (8,6) et Mendoza (8,4), les quatre dans la marge d’erreur, de +-2,8 points.
Plus loin se trouvent le populiste Daniel Urresti, avec 5,1 pour cent, le néolibéral Hernando de Soto (4,8), le centripète Julio Guzmán (3,1), le gauchiste Pedro Castillo (3) et l’entrepreneur conservateur César Acuña (2,6).
Suivent l’ancien président nationaliste Ollanta Humala (2.2), le néolibéral Daniel Salaverry (1,9) et avec des pourcentages inférieurs six autres candidats, dont le gauchiste Alberto Beingolea et l’environnementaliste Marco Arana.
Dans la simulation d’Ipsos, un pourcentage important de 19,6 % des personnes interrogées ont voté blanc ou vicié le bulletin de vote.
Source Prensa Latina