La Paz, 23 mars (RHC) Les coupables du coup d’État de novembre 2019 en Bolivie comparaîtront devant la justice, comme prémisse pour la paix et la tranquillité de la nation, a assuré le président bolivien, Luis Arce.
"Le pays veut vivre en paix et pour y parvenir, nous devons d’abord veiller à ce qu’il y ait justice, surtout contre les responsables de cette dévastation et les actions du gouvernement de facto, Jeanine Añez en tête", a déclaré Arce.
Le chef de l’Etat a critiqué ce qu’il a estimé être une "attaque de la droite" et il a exigé le respect de 55 % des voix qui l’ont élu le 18 octobre et a il a regretté que certains candidats vaincus critiquent sa gestion dans la presse.
"Les perdants de l’élection aujourd’hui vont aux médias pour réclamer. Nous ferons respecter le vote populaire avec justice pour le peuple", a déclaré Arce.
"Nous savons ce qui s’est passé dans le pays en octobre et novembre 2019, un gouvernement de facto a été ce que nous avons vécu. Un spot télévisé ne le cache pas", a-t-il souligné.
Les déclarations d’Arce surviennent au moment où les autorités judiciaires poursuivent un groupe d’anciens fonctionnaires putschistes, dont la chef du régime putschiste Jeanine Áñez et les anciens ministres Álvaro Coímbra et Rodrigo Guzmán.
Source Prensa Latina