Assassinat d’un autre ancien guérillero en Colombie

Édité par Reynaldo Henquen
2021-03-26 10:32:02

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Bogota, 26 mars (RHC) La sénatrice du parti colombien des communes, Sandra Ramirez, a dénoncé l’assassinat de l’ancien guérillero Carlos Alberto Bustos, démobilisé après la signature de l’Accord de paix de La Havane.

"La paix continue de se déchirer. À Puerto Asis, Putumayo a été assassiné notre collègue et signataire de la paix Carlos Alberto Bustos. Le gouvernement Duke continue de se taire face à cette extermination qui a déjà fait 262 morts. Monsieur le Président, Arrêtez le massacre! Nous voulons une paix totale", a déclaré la députée sur Twitter.

L’Accord de paix signé entre l’État colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie en 2016 à La Havane garantit la sécurité et la réintégration des guérilleros démobilisés dans la vie civile.

Cependant, depuis lors, les 262 ex-combattants mentionnés par la législatrice ont été assassinés, dont 13 seulement en 2021, considéré comme l’un des débuts d’année les plus violents des dernières décennies en Colombie.

Ramirez et d’autres acteurs de la vie politique et sociale du pays tiennent le gouvernement du président Ivan Duque pour responsables de ces actes et d’autres violences qui, au cours des derniers mois, ont considérablement accru le sentiment d’insécurité parmi les Colombiens, selon des résultats de sondages publiées dans les médias nationaux.

À la mort des anciens guérilleros, l’Institut d’études pour le développement et la paix ajoute les 35 leaders sociaux et défenseurs des droits de l’homme qui ont été tués de manière violente et les 21 massacres enregistrés depuis le 1 janvier.

C’est précisément sur la responsabilité de l’État dans ces actes de violence, et d’autres, que portent les séances que le Tribunal permanent des peuples tient dans le pays depuis aujourd’hui et jusqu’à ce samedi.

Cette cour, dont les décisions n’ont pas d’implications judiciaires, cherche plutôt à sensibiliser l’opinion publique, examinera une quarantaine de dossiers centrés sur des faits violents envers des groupes sociaux et politiques tels que des assassinats ciblés, des déplacements forcés et des persécutions politiques.

 

(Source : Prensa Latina)



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