Caracas, 27 mars (RHC) Le Venezuela continuera à miser sur l’intégration comme seule garantie de développement pour les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, a déclaré aujourd’hui le vice-ministre des Zones économiques spéciales, Juan Arias.
Dans des déclarations exclusives à Prensa Latina, le haut fonctionnaire du ministère des Industries a souligné que cette nation sud-américaine suivra toujours la ligne intégrationniste tracée par le président Hugo Chávez (1999-2013), pour qui, a-t-il souligné- l’unité des peuples de la région a toujours été essentielle.
'Nous ne pouvons pas, à nous seuls. Pour que le développement économique et social de nos pays se concrétise exige la coopération régionale, plutôt que de nous faire la concurrence nous devons nous complémenter pour pouvoir affronter les grands axes du pouvoir mondial et avoir un avenir meilleur que celui qu’ils veulent nous offrir', a averti Arias.
Le vice-ministre vénézuélien s’est dit optimiste quant à l’avenir de l’Amérique latine, « il y a un réveil des peuples, il y a des signes du fait que la droite est épuisée, ce qu’il faut c’est que les mouvements de gauche unissent des vues et des forces'.
Cuba et le Venezuela, a-t-il dit, sont la preuve du fait que l’aide mutuelle est le seul moyen d’aller de l’avant et de faire face aux politiques néolibérales et au blocus des États-Unis.
À cet égard, il a cité en exemple les processus électoraux en Bolivie et en Équateur et la façon dont on a réussi à démonter les accusations portées contre l’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula de Silva. Il s’est référé aussi aux manifestations au Chili et dans d’autres pays du continent. Tout cela, a-t-il souligné, est un signe d’espérance.
'Il y a une nouvelle vague de peuples qui se lèvent et je pense qu’elle sera plus forte que la précédente, si nous avons eu une belle première décennie de ce siècle, où les projets intégrationnistes ont aidé nos nations, maintenant une autre étape, « dont nous espérons qu’elle sera bien meilleure », a souligné Arias dans ses déclarations à cette agence.
Il a réaffirmé que les rêves de Chávez d’un avenir meilleur pour la région peuvent encore être possibles, tant qu’il y aura la conscience de la nécessité de travailler ensemble, pour réussir en tant que bloc économique régional.
Source Prensa Latina