Caracas, 29 mars (RHC) Le Venezuela a qualifié d’arbitraire la décision de l’entreprise chargée du réseau social Facebook de bloquer pour une période de 30 jours le compte du président Nicolás Maduro sur cette plate-forme communicationnelle.
Selon un communiqué du ministère de la Communication et de l’Information, cette action viole le droit de 1,2 million d’utilisateurs adeptes du profil du mandataire.
Le gouvernement vénézuélien a remis en question la position récurrente de Facebook et de ses partenaires (Whatsapp et Instagram) de s’arroger le droit de réduire au silence et de sanctionner les contenus publiés par le chef de l’État, 'd’un grand intérêt pour le pays et le monde'.
'Il est frappant de constater que, dans une sorte de tyrannie de l’algorithme, on poursuit principalement les contenus orientés vers la lutte contre la pandémie (de Covid-19), (...) donc urgents pour la santé de l’humanité', a souligné le document.
À cet égard, les autorités de Caracas ont énuméré plusieurs publications du président censurées par le réseau social.
En octobre 2020, il a présenté un rapport approuvé par les autorités sanitaires du Venezuela sur la molécule DR10, médicament d’ingénierie nationale, dont les propriétés curatives contre la maladie virale ont été avalisées par la communauté scientifique du pays.
Facebook a qualifié le contenu de faux et l’a supprimé de manière arbitraire, a dénoncé le gouvernement vénézuélien.
La veille, les administrateurs du site officiel du chef d’état sur le réseau social ont été informés de l’élimination de la transmission en direct du bilan et de la lutte contre la pandémie du dimanche 21 mars, cette fois pour avoir présenté le rétroviral Carvativir et son plan de distribution.
Les autorités de Caracas ont qualifié ces actes de censure et d’extension du blocus et du boycott promus par le Gouvernement des États-Unis pour obtenir le prétendu changement de régime dans la nation sud-américaine.
Source Prensa Latina