Nations Unies, 30 mars (RHC) Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a averti que les mesures prises dans le monde pour prévenir les crises de la dette dues au Covid-19 sont insuffisantes dans de nombreux pays en développement.
C’est ce que souligne un nouveau rapport des Nations Unies rendu public par Guterres, qui a également souligné que, plus d’un an après le début de la pandémie, l’impact fiscal de la crise provoque des problèmes d’endettement dans un nombre croissant de pays.
Cela limite sérieusement la capacité de beaucoup à investir dans la relance et dans les Objectifs de développement durable (ODD), y compris l’action contre le changement climatique, a-t-il souligné lors d’une réunion de haut niveau des Nations Unies sur la dette et les liquidités.
Si des mesures décisives ne sont pas prises pour relever ces défis, de nombreux pays en développement risquent une nouvelle décennie perdue, mettant hors de portée la réalisation des ODD à l’horizon 2030, a souligné le diplomate portugais.
Les pays les plus riches bénéficient d’un montant sans précédent de 16 billions de dollars de mesures d’aide d’urgence, alors que beaucoup de pays en développement ne peuvent pas investir dans la reprise et la résilience en raison de contraintes financières, a-t-il déploré.
C’est pourquoi il est si important d’avoir accès à des liquidités supplémentaires, a-t-il ajouté, pour mieux répondre à la pandémie.
La communauté mondiale doit apporter d’urgence le soutien nécessaire à tous les pays en développement qui en ont besoin, a déclaré le secrétaire général de l’ONU.
Le Premier ministre de la Jamaïque, Andrew Holness, et son homologue canadien, Justin Trudeau, ont également participé à cet événement de haut niveau organisé par l’ONU.
Source Prensa Latina