Bogota, 21 avril (RHC) Le président du Comité d’action communautaire (JAC) de Colombie, Gonzalo González, a précisé aux médias locaux que le procureur de la JAC, Justiniano Torres, a été assassiné dans la ville de Bucamaranga, dans le département de Santander.
"On ne lui a pas pris son téléphone ni rien, on lui a tiré dessus, on ne sait pas si c’est une provocation contre les leaders communautaires ou les leaders sociaux, et je ne suis pas d’accord pour qu’ils soient autorisés à prendre possession des quartiers", a précisé Gonzalez.
Le représentant de la JAC et ami de la victime a affirmé que tout semblait indiquer que le crime était dû au travail social qu’il accomplissait auprès des communautés depuis 30 ans.
Il a été rapporté que le dirigeant de l’organisation communautaire ayant la personnalité juridique se rendait au domicile de sa fille pour fêter son anniversaire, lorsqu’il a été tué par des sujets d’identité encore inconnue.
Le génocide en Colombie ne cesse pas, samedi dernier, le combattant populaire, Francisco Giacometto Gómez, a été assassiné dans la ville de Santa Marta, témoin direct et oculaire de l’assassinat du jeune étudiant Nicolas David Neira le 1er mai 2005 dans la ville de Bogota.
Selon l’Institut d’Études pour le Développement et la Paix (Indepaz) en Colombie, 50 leaders sociaux et défenseurs des droits humains ont été assassinés au fil des ans. L’Institut a expliqué que depuis la signature des Accords de paix en 2016, 1 164 dirigeants sociaux ont été massacrés.
(Telesur)