Caracas, 23 avril (RHC) Le ministre des Affaires Étrangères du Venezuela, Jorge Arreaza, a dénoncé que le système capitaliste a perverti la relation entre l’homme et la Terre Mère, et il a déclaré que l’humanité devra changer cet état des choses si elle veut obtenir justice climatique et environnementale.
Le chef de la diplomatie vénézuélienne a participé au Forum "Retrouvailles avec la Pachamama", organisé dans le cadre des activités organisées par l’État plurinational de Bolivie pour célébrer la Journée mondiale de la Terre nourricière, activités présidées par le chef d’état Bolivien, Luis Arce.
Le Ministre vénézuélien des relations extérieures a déclaré que le système capitaliste ne garantissait pas la réalisation des objectifs auxquels le monde est confronté, car il n’applique que des solutions cosmétiques et palliatives à ces problèmes, a-t-il dit.
A son avis, les peuples doivent considérer comme épuisé le système capitaliste et entreprendre la construction d’un autre système, avec des relations profondément différentes avec la Terre Mère, où les majorités, et non les corporations, commandent.
Il s’est félicité de la tenue, à l’initiative des États-Unis, du sommet virtuel sur les changements climatiques, qui a débuté ce jeudi à Washington, mais il a déclaré qu’il était insuffisant.
On s’est demandé si, dans cet espace, où se trouvent les nations responsables de la pollution de la planète, des mesures réelles et profondes seraient envisagées pour inverser ce processus nuisible.
Il a appelé à envoyer au monde un signal différent de celui donné à Washington, car on ne peut plus maquiller le système capitaliste, a-t-il souligné.
Il a réclamé que les nations du Sud, et en particulier les peuples devenus gouvernements, comme c’est le cas en Bolivie, au Venezuela et à Cuba, prennent la tête de l’Accord de Paris et des efforts pour arrêter la destruction de l’environnement.
Face aux défis cruciaux auxquels le monde est confronté dans ce domaine, Arreaza a rappelé que nous n’avons pas 200 ans pour inverser le système capitaliste et construire une autre alternative.
Source Telesur