La Havane, 25 avril (RHC) La marée de solidarité avec Cuba en rejet du blocus des États-Unis a grandi avec la participation d’activistes dans les villes américaines à la deuxième Caravane mondiale contre le siège, a déclaré aujourd’hui une source officielle.
Selon l’Institut Cubain d’Amitié avec les Peuples (ICAP), des centaines de manifestants se sont mobilisés dès le début dans des défilés de voitures, de motos, de bicyclettes, de rassemblements et de campagnes sur les réseaux sociaux.
Les participants ont organisé des actions ce dimanche dans plus de 20 villes des États-Unis dont Miami, New York, Washington, Detroit, Chicago, Los Angeles, Sacramento, Oakland, San Diego, San Francisco, Tampa, Las Vegas, Minneapolis, Seattle et Indianapolis.
Des résidents en Belgique, en Italie, en Iran, en Tanzanie et en Guinée-Bissau, ont également exigé la levée du blocus imposé à Cuba depuis près de six décennies, ce qui constitue un soutien extraordinaire »', a relevé l’ICAP.
L’initiative mondiale contre le blocus, issue de la proposition 'Ponts d’amour' lancée aux États-Unis, a également bénéficié de la collaboration d’activistes en Bolivie, au Salvador, au Mexique, au Nicaragua, au Panama, en République dominicaine et en Afrique du Sud.
La deuxième Caravane mondiale a réuni des Cubains résidant à l’étranger, des amis du mouvement de solidarité, des parlementaires, des personnalités, des intellectuels et des artistes.
Cuba a également accueilli les journées, en menant des activités dans les provinces de Villa Clara, Las Tunas et dans la municipalité spéciale île de la Jeunesse,où le peuple a exprimé son rejet du blocus et réaffirmé sa détermination de défendre la souveraineté, de résister aux pressions et ne pas céder au chantage, a souligné l’ICAP.
Cette fin de semaine, des parcs, des rues et d’autres lieux publics ont accueilli des manifestants qui, dans des caravanes de voitures, de vélos, de motos, des promenades, des sit-ins devant les ambassades américaines, et par le biais des réseaux sociaux, ont condamné l’hostilité de Washington.
Le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, a qualifié de 'vague imparable' la protestation mondiale et a écrit sur son compte Twitter : « Aujourd’hui ils sont des milliers, demain ils seront des millions et un jour ce sera toute l’humanité. Il n’y a pas de crime qui dure 100 ans, ni de peuple souverain qui accepte l’assujettissement.
Selon les protagonistes, les initiatives ne prendront fin qu’à la fin du blocus économique, commercial et financier et des protestations sont déjà annoncées pour le mois de juin, date à laquelle le projet de résolution de Cuba contre l’agression économique sera porté le 23 à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Source Prensa Latina