Le ministre vénézuélien de la Défense accuse le président colombien d’être un "pion" des États-Unis.

Édité par Reynaldo Henquen
2021-04-30 09:38:38

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Caracas, 30 avril (RHC) Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino, a dénoncé le fait que les "Les Etats-Unis ont compté sur leur pion régional, le président colombien, Iván Duque pour agresser son pays. La Colombie a été la base d’opérations où les agressions les plus vulgaires contre le Venezuela, les tentatives d’assassinat et les incursions mercenaires ont été planifiées avec la plus grande audace" –a-t-il relevé-.

Vladimir Padrino a tenu ces propos dans le cadre du bicentenaire de la bataille de Carabobo, dans l’État de Barinas.

Se référant à l’activité des groupes paramilitaires colombiens à la frontière vénézuélienne. Le ministre vénézuélien de la Défense a affirmé que la Colombie cherche à exporter son "modèle narcoparamilitaire" à travers les zones limitrophes pour déstabiliser et provoquer le chaos dans le pays bolivarien.

Il a averti la Colombie de ne pas se tromper en adoptant des mesures qui portent atteinte à la souveraineté du Venezuela, tout en réaffirmant la préparation de la Force armée nationale bolivarienne (FANB) pour contrer les ennemis du pays.

Padrino a en outre promis une réponse forte de la FANB aux groupes paramilitaires colombiens. "Nous continuerons à tout faire pour chasser ces fléaux qui prétendent apporter la guerre, la désolation et l’inhumanité à notre sainte patrie", a-t-il soutenu.

Depuis la mi-mars, la FANB mène des opérations contre les groupes paramilitaires colombiens dans l’État frontalier d’Apure.

Le Ministère de la Défense du Venezuela a confirmé mercredi dans un communiqué la mort de huit soldats vénézuéliens au combat contre les narcotrafiquants à Apure.

La FANB a déclaré lundi avoir infligé des coups durs aux paramilitaires colombiens, tuant un nombre important de membres des groupes irréguliers. Il a également affirmé avoir réussi à détruire des installations temporaires que les trafiquants de drogues avaient l’intention d’utiliser pour des activités criminelles.

Caracas pointe le doigt accusateur contre Bogota et la CIA des États-Unis, pour leur parrainage à ces bandes, qui cherchent à matérialiser l’agenda de leurs commanditaires.

 

HispanTV



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