Buenos Aires, 5 mai (RHC) Les milices de l’extrême droite partisanes du gouvernant brésilien, Jaïr Bolsonaro, se rassemblent contre les restrictions imposées par la pandémie.
Bien que le Brésil soit devenu le troisième pays au monde le plus frappé par le nouveau coronavirus, responsable du Covid-19, à cause de la mauvaise gestion de Bolsonaro, ses partisans sont descendus dans les rues de Rio de Janeiro le 1er mai pour lui exprimer leur soutien et pour qu’il convoque les Forces Armées dans le but d’imposer la libre circulation de la population.
Selon un article publié lundi dernier par le journal argentin Pagina 12, en ce moment le Brésil est un cocktail explosif non seulement par le manque de contrôle sanitaire face au virus, qui conformément aux données officielles a provoqué la mort de 408 829 personnes jusqu’à présent dans le géant sud-américain.
En fait, outre la crise sanitaire, le Brésil vit un autre scénario, qu’est la croissance des milices de l’extrême droite qui sont proches de l’idéologie du chef de l’État, dont les commentaires concernant les mesures pour combattre le Covid-19 ont conduit le pays à un « abîme négationniste », provoquant « d’innombrables préjudices » au secteur de la santé et de l’économie du pays, entre autres problèmes.
Le journal cite également une recherche récente intitulée « L’expansion des milices à Rio de Janeiro » réalisée par le Groupe d’Études de Nouvelles Illégalités (GENI de par son sigle) de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro .
Tout au long des dernières décennies, le pouvoir armé des soi-disant ‘milices’ sur des territoires, des populations et des marchés s’est étendu dans la ville de Rio de Janeiro et les zones métropolitaines », indique l’article, publié en janvier dernier.
Ce qui est surprenant est que l’assassin de la conseillère municipale et activiste Marielle Franco, tuée le 14 mars 2018, fait partie de ces forces, qui sont formées d’anciens policiers, de pompiers, de sous-officiers des forces armées, de marginaux pour tout type de service et même de trafiquants.
À cette époque-là, un rapport avait révélé une certaine connexion de Bolsonaro avec le crime ; cependant le gouvernant l’a démenti avec colère en 2019 et l’enlisement de l’enquête sur le crime n’a pas permis de progresser sur ses liens politiques.
« La relation ambigüe entre les milices et l’État semble être liée à la capacité de ces groupes de se multiplier et d’étendre leur influence, en occupant des territoires de plus en plus vastes et en choisissant d’avantage des représentants qui répondent à leurs intérêts pour occuper des postes politiques importants », souligne le rapport.
Source HispanTV