Buenos Aires, 6 mai (RHC) Le président de l’Argentine, Alberto Fernández, a souligné que ni le verdict d’un tribunal ni la couverture d’un journal ne lui feront changer l’idée de donner la priorité à la santé et à la vie des citoyens.
Accompagné de la vice-présidente Cristina Fernández, le président a dirigé l’inauguration du Programme de reconstruction, dans lequel il a évoqué l’action de la Cour suprême qui a approuvé un recours en appel du gouvernement de la capitale contre un décret présidentiel de nécessité et d’urgence.
La veille, le Tribunal suprême avait approuvé l’autonomie de l’exécutif de Buenos Aires dans la plainte contre le décret, qui demandait d’annuler la fréquentation des classes en raison de la situation sanitaire délicate.
Le gouvernant a souligné comme priorité d’éviter au maximum les conséquences de la pandémie, que celle-ci cause le moins de douleur possible et c’est pourquoi chaque décision est prise en pensant à la santé et à la vie des Argentins.
Avec les principales figures du Front de Tous, bloc politique qui l’a conduit à la Casa Rosada en 2019 avec Cristina Fernández, le chef de l’Etat a envoyé un message clair : 'Prenez cette photo de notre unité, de ceux qui veulent remettre sur pied l’Argentine après un temps où on l’a détruite. Personne ne nous fera céder.
Fernández a regretté le rôle de la Cour en soulignant qu’elle ne peut pas rendre de verdicts en faveur de candidats qui sont de son gré.
'Je dis à la justice assez, arrêtons, ils ont déjà fait beaucoup de mal', a souligné-t-il.
Au cours de la rencontre, le chef d’état a lancé une initiative visant à achever la construction de 55 mille logements, bloqués ou abandonnés depuis 2016, sous la direction de l’ancien président Mauricio Macri.
À cet égard, il a rappelé que ce projet a été conçu par feu l’ancien président Néstor Kirchner et exécuté par Cristina Fernández.
Je viens terminer l’œuvre de ces deux-là et cela me remplit de joie, parce que c’est une séquence qui suit la même direction, apporter plus de droits à la société argentine, a-t-il dit.
Source Prensa Latina