Nations Unies, 11 mai (RHC) L'alarme grandit au sein de l'ONU face à la vague de violence qui a déferlé sur Jérusalem-Est occupée et aux éventuelles expulsions de leurs maisons de familles palestiniennes dans deux quartiers.

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, conformément à ses obligations en vertu du droit international, a exhorté  Tel Aviv, à travers une déclaration, à mettre fin aux démolitions et aux expulsions.

Les autorités israéliennes doivent faire preuve de la plus grande retenue et respecter le droit à la liberté de réunion pacifique, a souligné Guterres dans un communiqué.

Tous les dirigeants ont la responsabilité d'agir contre les extrémistes et de dénoncer les actes de violence et d'incitation, souligne Guterres, appelant au maintien et au respect des lieux saints.

Le Secrétaire général réaffirme son engagement, notamment à travers le Quatuor pour le Moyen-Orient (Union européenne, Russie, États-Unis et ONU), à aider les Palestiniens et les Israéliens à résoudre le conflit sur la base des résolutions pertinentes, du droit international et des accords bilatéraux.

Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a également appelé les autorités israéliennes à s'abstenir de recourir à la violence contre les enfants et à libérer tous les mineurs détenus.

Selon un rapport de cette entité des Nations Unies, 29 enfants palestiniens ont été blessés au cours des deux derniers jours et huit autres ont été détenus.

«Un garçon d'un an faisait partie des blessés. Certains enfants ont été emmenés dans des hôpitaux pour y être soignés pour des blessures à la tête et à la colonne vertébrale. Cela intervient alors que près de 300 personnes ont été blessées dans la région », indique le rapport de l'Unicef. De même, la déclaration exige la protection de tous les nourrissons, la préservation du droit des familles d'accéder à tous les lieux de culte et que les blessés reçoivent une assistance illimitée.

De nombreux pays de la région ont condamné les récentes attaques de l'armée israélienne contre les Palestiniens à la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est, juste au cours du mois sacré du Ramadan.

Dès vendredi soir, les affrontements ont commencé et ont duré jusqu'à dimanche et ont fait plus de 200 blessés, dont plusieurs mineurs, ont informé les médias.

Les forces de Tel Aviv ont attaqué des fidèles musulmans palestiniens dans la mosquée Al-Aqsa, tirant des balles en caoutchouc et des grenades assourdissantes, dans l'un des lieux les plus sacrés.

Ces attaques sont intervenues au milieu de la colère suscitée par l'expulsion de familles  palestiniennes de leurs maisons dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est.

Source Prensa Latina