Pérou : des sondages confirment Castillo à la première place

Édité par Reynaldo Henquen
2021-05-31 09:10:53

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Lima, 31mai (RHC) Deux nouveaux sondages ont confirmé  que le candidat présidentiel Pedro Castillo reste le premier dans les intentions de vote, tandis que son rival Keiko Fujimori réussit à réduire son désavantage à une semaine du second tour au Pérou.

Le sondage de l’Institut d’études péruviennes (non gouvernemental) a révélé 43,3 % pour le candidat de gauche et 38,3 % pour la candidate néolibérale, avec une baisse de 4,5 % pour le premier et une augmentation de 3,9 % pour la seconde et de 21,3 % de votes blancs et nuls pour les indécis.

La même différence en faveur de Castillo (42/40) ressort du sondage de l’entreprise privée Ipsos, selon lequel les deux augmentent par rapport au résultat précédent d’une semaine, deux pour cent le candidat et trois pour cent son rival.

Ipsos a en outre fait un simulacre de vote, dans lequel le candidat s’est également imposé (45,1/43,1) les bulletins blancs et nuls, comme ce sera le cas dans le calcul officiel, ce qui lui a valu 51,5 et 48,9.

Dans la répartition régionale et IEP, Fujimori réussit à se rapprocher du nord jusqu’à une égalité technique à Castillo, qui s’impose dans les autres régions, tandis que son rival a une large majorité à Lima, place vitale pour sa croissance.

L’IEP s’est renseigné sur la perception de l’électorat quant à savoir qui sera le vainqueur et 47 pour cent pense que Castillo sera vainqueur et seulement 33 pour cent pense que Fujimori l’emportera.

D’autre part, une caravane de voitures d’électeurs fujimoristes a été condamnée hier dans la ville d’Arequipa par des citoyens qui leur ont jeté des oranges (couleur du fujimorisme), des déchets et des pierres, ce qui a fait six blessés.

Dans le même temps, l’offensive des médias s’est intensifiée, en grande majorité alignés sur Fujimori et affichant des titres, des approches, des commentaires et des interviews avec un favoritisme évident pour la candidate.

Les critiques de ce comportement l’appellent guerre sale, elle a été une arme vitale pour Fujimori et le journaliste bien connu César Hildebrandt a averti que dans la semaine qui s’écoule avant le vote du 6 juin, elle deviendra une guerre immonde.

 

Source Prensa Latina



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