La Russie affirme que la révélation de l’espionnage des États-Unis contre leurs alliés, n’est que la partie visible de l’iceberg.

Édité par Reynaldo Henquen
2021-06-02 09:41:58

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Moscou, 2 juin (RHC) La dénonciation concernant l’espionnage états-unien de politiciens européens, avec le soutien du Danemark durant des années, n’est que la partie visible de l’iceberg, a affirmé  María Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires Étrangères de la Russie.

À son avis, “ la situation est plus grave pour les propres pays membres de l’OTAN (l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) a signalé la diplomate dans des déclarations à la chaîne Soloviev live, du réseau social You Tube.

Ella a précisé que des personnes occupant des postes de haut niveau à l’OTAN et à l’Union Européenne, préfèrent ne pas en parler. Il s’avère très peu convenable, mais la vérité est bien pire que ce qui est révélé par les médias. Je crois qu’ils n’imaginent même pas ce qui se passe autour d’eux » a-t-elle déclaré.

La porte-parole du ministère des Affaires Étrangères de la Russie a relevé que les États-Unis se sont exclus de tout système de coordonnées légales, « ils surveillent tout et tout le monde » a-t-elle souligné.

Dimanche dernier le journal allemand Suddeutsche Zeitung, ainsi que les émissions ARD et WDR, ont révélé que les services secrets danois ont aidé l’Agence de Sécurité Nationale des États-Unis (NSA) a surveillé des politiciens européens.

Selon des informations reçues de ces médias, on a utilisé un centre situé près de Copenhague pour les écoutes téléphoniques réalisées par le service secret états-unien entre 2012 et 2014.

Le scandale de la NSA a commencé en 2013, lorsque l’hebdomadaire Der Spiegel a publié les révélations d’Edward Snowden, ancien officier de la CIA, à propos de la surveillance états-unienne de milliers d’objectifs en Europe.

Les États-Unis s’étaient connectés aux câbles d’internet sous-marins du Service Secret de la Défense du Danemark et à travers cette voie ils ont même espionné des hauts fonctionnaires en Allemagne, en Suède, en Norvège et en France, dont la Chancelière allemande Angela Merkel.

Source Prensa Latina



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