Caracas, 5 juin (RHC) Le vice-président de la Commission de Dialogue, Paix et Réconciliation de l’Assemblée Nationale (AN) du Venezuela, Luis Eduardo Martinez, a rejeté aujourd’hui le caractère très secret dont l’extrême droite veut imprégner du dialogue proposé.
'Il est inacceptable de négocier sur l’avenir des Vénézuéliens en cachette, au dos au pays, en territoire étranger, en limitant les acteurs à quelques politiciens et sans que les médias aient la possibilité de couvrir en temps réel ce qui est discuté et décidé', a également souligné le chef du groupe d’opposition Action Démocratique (AD).
Les déclarations du député interviennet après que l’ancien président du Parlement, Juan Guaidó, a annoncé que les pourparlers avec le gouvernement se dérouleraient à l’étranger et à huis clos.
Martinez s’est interrogé sur les raisons que pourrait avoir cette fraction radicale pour ne pas délibérer publiquement sur des questions d’intérêt collectif, qui, a-t-il dit, existent pour ne pas mener les négociations au Venezuela.
Il s’est demandé aussi qui paierait les hôtels, les billets, les déplacements internes, les salles de réunion, les repas des délégations dont le nombre est encore indéterminé.
Il a ensuite critiqué les efforts déployés pour que les discussions se déroulent à l’étranger afin d’éviter la participation d’autres secteurs tels que les chefs d’entreprise, les universitaires, les représentants de femmes, les jeunes et les dirigeants communautaires, des églises, au moins en qualité d’observateurs, en privilégiant les étrangers sur les nationaux.
Enfin, il a appelé tous les Vénézuéliens attachés à l’avenir du pays à exiger la transparence et l’inclusion dans tout dialogue sans secret ni conditions qui portent atteinte à leur participation.
Source Prensa Latina
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