La Paz, 22 juin (RHC) Le ministre de la Justice de Bolivie, Iván Lima, a annoncé l’ouverture d’enquêtes contre des leaders de l’opposition qui cherchent à renverser le président Arce.
Lima a précisé qu’en raison du "mouvement séditieux" contre le président bolivien, Luis Arce, pour créer des problèmes dans le pays, le ministère public ouvrira des enquêtes contre les dirigeants de l’opposition qui sont derrière ce complot. Luis Fernando Camacho, qui a mené les manifestations pendant la crise politique après les élections de 2020, et l’ancien candidat à la présidence Virginio Lema feront partie des personnes recherchées.
Le fonctionnaire a déclaré que, depuis l’investiture d’Arce, il y a eu une série d’actes hostiles contre le chef d’état.
"Dès le premier moment de l’élection, dès les premiers jours où nous savions que le peuple bolivien avait opté pour le président Arce avec 55 % de soutien une série de mobilisations qui sont structurelles, pas fortuites", ont commencé à être organisées par l’opposition, a souligné Lima.
Il s’est référé à l’ingérence de Camacho dans les affaires intérieures du pays, car après la publication de la loi d’urgence sanitaire en Bolivie, il a dit sur un ton ironique qu’il espérait qu’Arce ne courra pas le même sort d’Evo Morales, l’ancien président du pays andin.
La victoire d’Arce aux élections du 18 octobre, qui a marqué le retour au pouvoir du MAS, le Mouvements vers le Socialisme, est devenue une réalité, malgré toutes les tentatives faites par le gouvernement de facto de Bolivie pour l’éviter.
Ces élections ont eu lieu 363 jours après le coup d’État en Bolivie, orchestré par l’opposition et soutenu par les États-Unis, à la suite duquel le président de l’époque, Evo Morales, a été contraint à démissionner de son poste pour freiner l’escalade de la violence.
Source HispanTV