Brasilia, 23 juin (RHC) Le Front « Bolsonaro dehors », l’un des organisateurs des dernières mobilisations dans tout le Brésil, a confirmé aujourd’hui le 24 juillet comme nouvelle date de protestation pour exiger la destitution du président Jair Bolsonaro.
Selon le groupe d’entités de la société civile, les manifestants défendront également cette journée l’accélération de la vaccination massive contre le Covid-19 et l’aide d’urgence de 600 reais (environ 106 dollars) jusqu’à la fin de la pandémie.
En outre, ils exigeront une politique de création d’emplois, la reprise de la croissance économique et les droits sociaux.
Les manifestations de samedi dernier ont rassemblé quelque 750 000 personnes dans plus de 400 villes brésiliennes, soit 25 % de plus que la mobilisation du 29 mai, selon les sources.
Ils ont indiqué que les actions du 19 juin avaient également eu lieu à l’étranger, notamment aux États-Unis, en Suisse, en Allemagne, au Portugal, en Espagne et en Argentine.
Il est prévu que les événements se reproduisent le 24 juillet.
Convoquées par les fronts Brésil Populaire et Povo Sem Medo (Peuple sans peur), et soutenues par des organisations sociales et syndicales, des partis et des leaders politiques, les protestations ont accusé Bolsonaro d’être responsable du génocide promu dans le pays.
'Ne retirez pas votre masque, enlevez Bolsonaro', 'Vaccin maintenant, vaccin maintenant », « Bolsonaro et le gouvernement militaire dehors », 'Alimentation, vaccin, santé et éducation', ont été quelques-uns des mots d’ordre qu’on pouvait lire sur les affiches et que scandaient les manifestants.
Les plus grandes mobilisations ont eu lieu à Brasilia, Rio de Janeiro, Sao Luis, Recife, Belém do Pará, Aracaju, Teresina et des centaines d’autres villes.
Le Front « Bolsonaro Dehors »a dénoncé le fait que le dirigeant s’obstine à recommander l’utilisation de médicaments sans efficacité prouvée, comme la chloroquine, qu’il ne porte pas de masque et qu’il est accusé de promouvoir le traitement dit précoce contre l’agent pathogène sans vérification scientifique.
De même, les manifestants ont appuyé les travaux de la Commission d’enquête parlementaire qui, au cours de sa huitième semaine, évalue les actes, omissions et négligences du pouvoir exécutif à l’égard du Covid-19.
A propos du mouvement 19 juillet, l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva a affirmé que ce serait un appel à la société 'pour protester contre la mauvaise gouvernance et contre le génocide'.
À ce jour, le Brésil compte 504.717 morts et 18.000.653 cas d’infection par le coronavirus SRAS-CoV-2, responsable de la Covid-19.
Source Prensa Latina