Bogota, 29 juin (RHC) Sous le mot d’ordre "Pour la vie, la paix, la démocratie et contre les politiques néolibérales du gouvernement d’Ivan Duque", les Colombiens sont sortis dans les rues des principales villes pour commémorer deux mois de grève nationale et de résistance à la brutale répression policière. Plusieurs personnalités politiques ont salué la lutte continue contre Duque.
Les manifestants ont exigé que justice soit faite pour les plus de 70 personnes tuées, des centaines de personnes disparues, des milliers de blessés et des dizaines de blessés aux yeux par la police et l’escadron mobile antiémeute (Esmad).
Esmad aurait violemment attaqué la marche pacifique dans la ville de Medellin. En outre, des affrontements et des arrestations ont été signalés.
Pendant ce temps, l’ancien président Alvaro Uribe, le mentor politique d’Ivan Duque, a déclenché une polémique en défendant la répression. Déjà en mai, Twitter a retiré un tweet d’Uribe car il "glorifiait la violence" et incitait à utiliser des armes contre les manifestants.
Le 28 avril, une manifestation a été organisée, initialement pour rejeter la réforme fiscale du gouvernement de Duque, qui s’est propagé jusqu’à devenir une grève nationale sans précédent dans l’histoire en raison de sa durée de deux mois sans arrêt avec des manifestations dans différentes villes du pays, qui, selon des organisations de droits de l’homme, ont fait plus de 70 morts, surtout à cause de la brutalité policière.
Source Hispan TV