Buenos Aires, 30 juin (RHC) Le président argentin, Alberto Fernández, a appelé aujourd’hui à des politiques publiques efficaces et énergiques qui éliminent les schémas d’inégalité structurelle, en intervenant dans un forum international organisé par la France.
Depuis la Résidence Présidentielle d’Olivos, par vidéoconférence, Fernandez a participé à la rencontre Génération Egalité, aux côtés des présidents de la France, de l’Allemagne, du Mexique, du Canada et de la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, entre autres personnalités. Il a appelé à réorganiser la vie sociale des peuples en visant des relations humaines plus justes et égalitaires.
'Sans oppression ni discrimination de classe, de nationalité, d’ethnie ou de genre', a ajouté Fernández dans son discours, dans lequel il a souligné que ceux qui gouvernent aujourd’hui ont la responsabilité de prendre en charge ces demandes. La douleur de ceux qui sont privés de leurs droits et qui souffrent de discrimination, doit nous interpeller.
Évoquant les diverses mesures prises par son gouvernement, il a souligné la création pour la première fois du Ministère des femmes, des sexes et de la diversité de la nation et l’adoption historique de la loi sur la légalisation de l’avortement, qui vise à faire en sorte que plus jamais une femme ou une personne capable de procréer ne mette sa vie ou sa santé en danger dans un avortement clandestin.
Il a souligné que l’État argentin a décidé d’intégrer et de co-diriger l’Alliance Mondiale des Soins avec le gouvernement du Mexique, pour la promotion de systèmes intégrés de soins et ainsi construire de véritables sociétés plus inclusives et moins inégales.
Par ailleurs, il a regretté qu’il existe encore de solides noyaux d’exclusion et d’inégalité qui touchent en particulier les femmes en situation de pauvreté, les migrantes, les autochtones et les personnes victimes de discrimination en raison de leur orientation sexuelle ou de leur expression de genre.
Le Chef de l’Etat argentin a participé au panel Garantir la santé et les droits sexuels et reproductifs, auquel a également participé la Fondatrice du mouvement Grève des Femmes de toute la Pologne, Klementyna Suchanow et la Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population, Natalia Kanem.
Source Prensa Latina