Bogota, 21 juillet (RHC) Des protestations contre le gouvernement et des confrontations avec les forces de l’ordre ont été enregistrées dans les principales villes de la Colombie ce mardi, journée qui coïncide avec l’installation du Congrès National et le 211ème anniversaire de l’indépendance du pays face à l’empire espagnol.
La plupart des mobilisations ont commencé dans une ambiance de fête où des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour exiger de la justice, des emplois, de la santé, de l’éducation et le respect des droits de l’homme.
Cependant, dans certaines villes telles que Bogota, Medellin, Barranquilla, Popayán, Neiva et Ibagué, on a enregistré des émeutes dans l’après-midi. Des groupes de manifestants ont bloqué des voies, ont lancé des objets et la Police a eu recours à la force.
Tel qui s’est passé depuis que la Grève Nationale a commencé ses mobilisations le 28 avril dernier, Cali est devenu l’épicentre d’actes de violence, et cette fois-ci on décompte au moins 19 civiles et six agents blessés, selon des médias locaux. Dans la ville de Bucaramanga il y a eu également des décennies de blessés.
Que cesse la violence policière excessive contre les manifestants et notamment contre les jeunes ! a réclamé Francisco Maltés, président de la Central Unitaire de Travailleurs (CUT), lors d’un événement à Bogota.
Le président colombien, Iván Duque, lors de son discours à l’occasion de l’ouverture des nouvelles sessions du Congrès, a reconnu que le pays a une ‘dette historique’ avec les plus pauvres.
”Nous sommes conscients et nous comprenons qu’il y a des dettes historiques que l’on doit régler ; en tant que société nous avons beaucoup de frustrations, mais la solution est de travailler en équipe », a déclaré le président. Duque a rendu hommage aux Forces militaires et à la Police à l’occasion du jour de l’Indépendance ainsi qu’aux familles de toutes les victimes de la pandémie et de la violence du pays.
Source Russia Today