Nations Unies, 23 juillet (RHC) Un panel de rapporteurs et d’experts indépendants en matière de droits de l’homme des Nations Unies (ONU) ont dénoncé ce mercredi que les sanctions économiques imposées par le gouvernement des États-Unis au Venezuela mettent en risque la vie des patients atteints de cancer.
Le communiqué du groupe d’experts fait allusion à l’application stricte des sanctions à la compagnie pétrolière étatique du Venezuela (Pdvsa), qui ont une incidence sur les patients atteints de cancer en état critique, dont la seule espérance est de voyager à l’étranger pour recevoir le traitement.
« La vie des patients vénézuéliens qui ont été soumis à des greffes d’organes et se trouvent coincés dans des pays étrangers est en danger, ainsi que celle de ceux qui attendent de voyager pour se soumettre à des interventions chirurgicales sans lesquelles ils ne pourront pas survivre » affirme le communiqué.
Cette situation a commencé lorsque les États-Unis ont nié au gouvernement du Venezuela le contrôle de la compagnie états-unienne Citgo Petroleum Corporation, une entité qui, par le biais de la fondation Simón Bolivar, était en charge, de manière bénévole, du programme d’assistance aux patients atteints de cancer.
“Face à des restrictions si sévères, des banques et des entreprises privées de pays tiers, craignant de violer involontairement les sanctions, ont modifié leur position, et ont commencé à être très prudents dans leurs opérations avec le Venezuela » a ajouté le texte. Une situation, qui, selon les experts, est connue par l’administration états-unienne, ainsi que par d’autres nations et entités qui acceptent les mesures illégales ».
Comme conséquence, il est impossible de transférer de l’argent depuis le Venezuela vers l’extérieur et quelques patients sont restés coincés en conditions défavorables dans des pays où ils se sont rendus pour y être opérés.
Des données fournies par des experts révèlent qu’environ 190 patients atteints de cancer sont sur la liste d’attente pour suivre le traitement à l’étranger. Tandis que 14 enfants, dont trois bébés sont décédés entre 2017 et 2020, en attente d’un traitement dans le cadre de ce programme.
Source Telesur