Brasilia, 26 juillet (RHC) Sous le mot d’ordre selon lequel le sexe féminin, sans tenir compte de l’origine ethnique, dignifie l’histoire nationale, un événement aura lieu aujourd’hui sur le rôle de la femme noire dans la formation du Brésil.
Le Secrétariat à la Justice et à la Citoyenneté (SEJUS) a organisé un programme en commémoration de la journée Internationale de la Femme Noire Latino-américaine, Caribéenne et de la Diaspora, célébrée ce dimanche, par le biais du Sous-secrétariat des Droits de l’homme et des Politiques d’égalité raciale (Subdhir).
Des sources proches de l’événement virtuel ont confirmé que le programme a pour but de sensibiliser la population du District Fédéral sur les difficultés et les acquis des femmes de cette race.
‘La reconnaissance de cette date est essentielle pour mettre en évidence le rôle protagoniste des femmes noires’, a ratifié Marcela Passamani, secrétaire du Sejus qui signale en plus l’importance de cette journée pour dénoncer la violence et avoir accès aux droits fondamentaux.
La conférence et les échanges sur internet aborderont le thème du racisme structurel et la santé de la femme noire, faisant allusion au 25 juillet, date à laquelle on commémore aussi la journée Nationale de Tereza de Benguela, établie en 2014.
Les historiens assurent que le reine Tereza a vécu au XVIIIème siècle dans la Vallée do Guaporé du Nord et elle a dirigé le Quilombo de Quariterê, après la mort de son compagne, José Piolho, assassiné par les soldats.
Elle a commandé la structure politique, économique et administrative de la communauté de trois mille personnes et a réuni les noirs, les blancs et les indigènes pour défendre le territoire où ils vivaient, et ils ont bravement résisté à l’esclavage pendant plus de 20 ans.
Source Prensa Latina