Santiago du Chili, 31 juillet (RHC) De nombreuses actions seront réalisées au Chili pour réclamer la liberté de personnes incarcérées pour avoir participé aux protestations du nommé éclatement social du 18 octobre 2019.
Ce jeudi, certaines routes de la périphérie de la capitale ont été bloquées par des barricades enflammées par des groupes exigeant la libération de ces prisonniers, dont beaucoup sont des jeunes, et dont certains sont en garde à vue depuis plus d’un an sans véritable procès.
‘Liberté, justice et réparation’ est la demande des organisations sociales, politiques et de droits de l’homme qui ont convoqué à une manifestation à 12h00 locales face au siège de la Cour Suprême de Justice dans cette capitale.
L’Assemblée Nationale des Familles des Prisonniers Politiques de la Révolte, a appelé à un rassemblement dans l’Alameda Bernardo O’Higgins18h00, dans le but d’exiger ‘l’immédiate demande de grâce générale’, et en outre, des protestations sont prévues aujourd’hui et demain.
Entre temps, vendredi, jour où les rassemblements sont presque habituels à la Place de la Dignité, on prévoit l’arrivée d’une marche qui partira du siège de l’Institut National de Droits.
Les protestations et les revendications pour la liberté de ceux qui demeurent longtemps derrière les barreaux, ont augmenté tout au long de cette année face à un manque de réponse des autorités concernant ces cas.
Les familles des prisonniers ont dénoncé à plusieurs reprises le fait qu’ils restent en détention provisoire, tandis que d’autres ont été soumis à des procès irréguliers avec des peines jugées excessives.
Source Prensa Latina