Bogota, 31 juillet (RHC) Plus de 300 personnes d’environ 85 familles ont dû échapper du département colombien de Cauca, suite à l’attaque armée de la part de groupes irréguliers.
L’attaque a eu lieu dans un village de communautés noires, où des hommes inconnus ont tiré sur les maisons avec des armes à feu.
Bien qu’il n’y ait pas eu de blessés, plus de 300 personnes ont été obligées de quitter les lieux et de se réfugier au complexe sportif municipal, où ils reçoivent de l’assistance des autorités de Santander de Quilichao, selon plusieurs sources, dont Blu Radio.
D’autre part, depuis le mercredi 21 juillet, la population rurale a commencé l’exode notamment vers le centre de la ville d’Ituango, où beaucoup de familles dorment par terre en plein milieu de la pandémie sans aliments ni produits d’hygiène, sans vêtements, entre autres articles de première nécessité.
Plus de quatre mille paysans déplacés fuient par crainte de la criminalité de groupes paramilitaires qui se disputent les territoires de cette région.
Face à ce phénomène de déplacement forcé toujours croissant, l’ONU Droits de l’Homme Colombie a déclaré qu’elle suivait avec inquiétude la grave situation à Ituango qui a provoqué le plus grand déplacement forcé d’Antioquia cette année.
Le Bureau des Affaires Humanitaires de l’ONU a révélé dans son dernier rapport qu’au cours du premier semestre de cette année, la Colombie a dépassé le nombre de victimes de déplacements forcés massifs enregistrés sur l’ensemble de l’année 2020.
Source Prensa Latina