Brasilia, 9 août (RHC) Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, a de nouveau mis en cause le système électoral de son pays lors d’un meeting public avec ses sympathisants, au cours duquel les mesures de biosécurité n’ont pas été respectées.
Le président a intensifié la semaine dernière ses attaques contre la Cour suprême et, en particulier, contre le Tribunal supérieur électoral (TSE), dont il accuse les juges de vouloir lui nuire en vue de l’élection de 2022.
Les diatribes de Bolsonaro contre les autorités du TSE sont montées de ton au fur et à mesure que les enquêtes judiciaires contre lui se sont multipliées et que sa popularité, selon les sondages, est en baisse.
Le président brésilien, qui cherche à être réélu, affirme qu’il y a eu fraude lors des deux dernières présidentielles et qu’il aurait dû gagner au premier tour en 2018, allégations qui ont été rejetées par la justice électorale.
Le président s’attaque notamment aux urnes électroniques, le système en vigueur depuis 1996, une revendication que ses partisans ont commencé à exiger dans leurs fréquentes manifestations de rue des derniers mois.
Les contestations répétées de Bolsonaro sur la légitimité des élections ont conduit la justice électorale et la Cour suprême à ouvrir des enquêtes contre lui la semaine dernière, ce qui a déclenché de nouvelles attaques et offenses du chef d’état contre les juges des deux institutions.
En fait, Bolsonaro est allé jusqu’à dire, que ce ne sont pas les ministres de la Cour Suprême qui décideront du sort d’une nation, en référence aux élections de 2022, dans lesquelles, apparemment, il affrontera Lula, qui est en tête des sondages des intentions de vote.
Source Hispan TV