Caracas, 11 août (RHC) Le ministre des Affaires Étrangères du Venezuela, Jorge Arreaza, a souligné aujourd’hui l’appel d’experts et de rapporteurs spéciaux de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à éliminer la pratique de l’imposition de mesures coercitives unilatérales.
'Les experts de l’ONU en matière de droits de l’homme qualifient les sanctions prises contre le Venezuela et d’autres pays de punition contre la population innocente. Il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un crime contre l’humanité que le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale doit enquêter', a écrit Arreaza sur le réseau social Twitter.
Dans un communiqué diffusé à Genève, les spécialistes désignés par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU ont demandé aux États qui imposent des mesures coercitives contre d’autres nations de les retirer ou de les réduire afin d’assurer le développement des peuples touchés par de telles actions.
'Les sanctions empêchent des populations entières d’être en bonne santé et entravent le transport des biens nécessaires au développement économique, entraînent le gaspillage des ressources naturelles, nuisent à la durabilité environnementale et à la réalisation des objectifs de développement durable', ont-ils déclaré.
Ils ont également mis en garde contre les atteintes à l’accès aux services essentiels, aux denrées alimentaires et aux médicaments dans les pays soumis à ces mesures d’asphyxie économique comme le Venezuela, Cuba, la Syrie et l’Iran.
Lors d’une visite de travail au Venezuela en février 2021, la rapporteuse spéciale Alena Douhan a exhorté le Gouvernement des États-Unis à lever les mesures coercitives unilatérales imposées au pays sud-américain.
L’experte indépendante de l’ONU a exhorté Washington à reconsidérer la suppression de toutes les sanctions prises contre le secteur public vénézuélien et à s’abstenir d’imposer des blocus au pays.
Douhan a affirmé que les mesures punitives mises en œuvre par les États-Unis ont freiné le développement du Venezuela en raison de l’impact sévère de son économie, en provoquant une chute de 99 pour cent des recettes en devises au cours des dernières années.
Source Prensa Latina