Bogota, 22 août (RHC) L’Institut d’Études pour le Développement et la Paix (INDEPAZ), en Colombie, a dénoncé l’assassinat d’un autre dirigeant social à Cúcuta, capitale du Nord de Santander.
Indepaz a rapporté le nouveau massacre, affirmant qu’au cours de cette année,109 dirigeants et défenseurs des droits humains ont été achevés, et depuis l’arrivée d’Ivan Duque à la présidence du pays, 819 représentants sociaux ont été victimes de la violence. En outre, depuis la signature de l’accord de paix en 2016, 1 225 dirigeants et militants ont été abattus.
Les autorités colombiennes précisent qu’à Cúcuta sont déployés l’Armée de libération nationale (ELN), les Autodéfenses Gaitanistas de Colombie (AGC), la Seconde Marquetalia, groupes armés résiduels, ainsi que des dissidents de l’ancienne guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).
Différentes organisations des droits de l’homme ont condamné les massacres perpétrés dans le cadre de l’explosion sociale en Colombie et ont souligné la nécessité de respecter les accords de paix pour lutter contre l’insécurité. Le gouvernement de Bogota, en dépit des allégations persistantes concernant l’absence de garanties de sécurité pour mettre en œuvre l’accord de paix avec le parti de la Force Alternative Révolutionnaire du Commun (FARC), n’offre pas de mesures tangibles.
Source Hispan TV