Caracas, 17 septembre (RHC) Le chef de la délégation vénézuélienne pour le processus de dialogue, Jorge Rodriguez, a dénoncé aujourd’hui les tentatives de l’opposition de saboter, conditionner et contourner les engagements énoncés dans le Mémorandum d’entente.
Un communiqué publié par la délégation gouvernementale révèle que la contrepartie tente d’ignorer les termes de l’accord signé le 13 août dernier à Mexico concernant la restitution des fonds de la nation gelés à l’étranger.
'Face à la grave violation des accords signés au Mexique sur le recouvrement de nos avoirs, nous sommes en présence d’un vol flagrant de biens appartenant uniquement aux Vénézuéliennes et aux Vénézuéliens', a déclaré Rodriguez en faisant connaître le texte.
C’est avec surprise et honte que le pays assiste ces dernières heures à un ensemble de faits et de déclarations publiques dangereuses qui mettent en évidence la nature criminelle de l’opération de pillage et de vol du patrimoine national, sous le couvert du soi-disant gouvernement intérimaire, souligne le document.
Il a par la suite mis en garde contre la récente décision du Gouvernement colombien de s’approprier et de prendre le contrôle de l’entreprise Monómeros Colombo Venezolanos, filiale de Pequiven, et sa possible vente à Citgo Petroleum, exprimée dans une lettre de l’Office of Foreign Assets Control du département du Trésor des États-Unis.
Ces actions révèlent une lutte féroce de groupes et d’intérêts pour le contrôle des deux entreprises et l’intention de s’en emparer définitivement ou de les attribuer à des pouvoirs étrangers en violation absolue de l’ordre constitutionnel vénézuélien, a indiqué le communiqué.
"Ces faits gravissimes révèlent non seulement le comportement irresponsable de facteurs d’opposition assis à la table de dialogue à Mexico, mais aussi la menace réelle qui pèse sur le patrimoine, les ressources et les avoirs du Venezuela de la part de ceux qui, préférant l’appui des Etats-Unis, ont attaqué et pillé des entreprises appartenant à tout le peuple vénézuélien, a souligné la dénonciation.
Il a rappelé que le président Nicolas Maduro a souligné que la participation du gouvernement au dialogue vise à faire revenir au chemin de la démocratie les éléments extrémistes de l’opposition, à renforcer la paix et la coexistence politique, concrétiser une négociation transparente pour restaurer les droits sur son patrimoine et ses actifs.
Le Gouvernement bolivarien, a-t-il précisé, met en garde les pays qui accompagnent le dialogue et le Royaume de Norvège, qui sert de médiateur, contre toute tentative de ne pas tenir compte de ce qui a été dit, de faire échouer le processus et réaffirme sa volonté de parvenir à un accord global dans l’intérêt du peuple.
Ce communiqué a réaffirmé que le Venezuela ne se reposera sur aucun scénario tant qu’il n’aura pas récupéré toutes ses ressources et tous ses actifs, volés par les mesures coercitives unilatérales imposées par Washington, l’Union européenne et d’autres États, à partir de 2015, en utilisant des ressources juridiques, diplomatiques, politiques et économiques.
Source Prensa Latina