Nations Unies, 21 septembre (RHC) Le débat de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies commence ce mardi par la présence physique de plusieurs présidents, après que l’année dernière se soit déroulée virtuellement en raison de la pandémie.
Comme il est de tradition, le premier à intervenir en plénière sera le dirigeant du Brésil, Jair Bolsonaro, dont la comparution physique au siège des Nations Unies, à New York, est entourée d’une forte controverse, entre autres raisons, pour son refus catégorique de se faire vacciner contre le Covid-19.
Après l’intervention du Brésilien, c’est au tour du président américain, Joe Biden, qui a déjà rencontré la veille le secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
Plusieurs présidents d’Amérique latine et des Caraïbes, dont le Péruvien, Pedro Castillo, le Colombien, Iván Duque, le Costaricien, Carlos Alvarado et l’Equatorien, Guillermo Lasso, assisteront également à la salle de l’Assemblée générale pour y prononcer leurs discours.
D’autres comme le chef d’état chilien, Sebastián Piñera, le Salvadorien, Nayib Bukele et l’Argentin, Alberto Fernández, feront des interventions de manière préenregistrée dans une vidéo, qui sera projetée en plénière, conformément au schéma diffusé à l’ONU.
Plus de 100 chefs d’État et de gouvernement ont indiqué qu’ils participeraient en personne à cette discussion, après qu’en 2020 la pandémie de Covid-19 a empêché leur présence aux Nations Unies et que l’événement ait pour la première fois eu lieu virtuellement.
À cette occasion, pour éviter la propagation du Covid-19, des protocoles sanitaires stricts seront appliqués à l’intérieur du bâtiment, y compris le port de masques et l’éloignement physique, selon un document approuvé par l’Assemblée générale.
Pour limiter le nombre de personnes, l’accès et la présence dans la salle des séances plénières seront limités à quatre représentants par pays membre et observateur, y compris le chef d’État ou de gouvernement.
Dans le cadre du débat général de la soixante-seizième session de l’Assemblée, qui s’achèvera le 27 septembre, des rencontres bilatérales sont prévues entre les hauts responsables qui assistent en personne au plus grand événement de l’ONU chaque année.
Les autorités locales de New York ont demandé aux membres des délégations de se rendre au Siège de l’ONU pour présenter un certificat de vaccination, ce qui a suscité des protestations de la part de certaines représentations diplomatiques.
Dans cette ville d’Amérique du Nord, les gens doivent présenter un document attestant leur vaccination contre la Covid-19 pour certaines activités intérieures, par exemple l’accès à des restaurants, des lieux de loisirs ou des centres d’événements et de réunions.
Alors que le siège de l’ONU accueillera à nouveau des dirigeants du monde entier, la pandémie continuera de marquer les dynamiques d’interaction et de travail au sein de l’organisme multilatéral. En effet, la reprise après la crise sanitaire est au centre de nombreuses discussions et réunions.
Source Prensa Latina