L’on demande au Brésil un front large contre Bolsonaro et une participation du PT

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-24 18:25:55

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Brasilia, 24 septembre (RHC) L’ancien président Fernando Henrique Cardoso a plaidé pour un large front d’opposition contre le président actuel Jair Bolsonaro et il a défendu la participation du Parti des travailleurs (PT) du Brésil.

Dans une interview publiée dans la version numérique du journal O Globo dont se font l’écho d’autres plateformes, Henrique Cardoso a soutenu que son parti de la Social-Démocratie Brésilienne (PSDB), dont il est l’un des fondateurs, participe aux manifestations contre Bolsonaro.

Il a précisé que peu importe qui convoque les manifestations contre le chef d’état d’extrême-droite, à condition qu’il y ait 'une convocation à laquelle on puisse adhérer' et que l’on projette quelque chose de bon.

Il a précisé qu’il ne discrimine pas le PT qui, selon lui, n’est pas et n’a jamais été intrinsèquement opposé à la démocratie.

'Le gouvernement du PT donnait souvent le l’impression de l’être. Mais il n’y a pas de véritable sentiment du PT d’être contre la diversité des opinions', a précisé l’ancien président (1995-2003).

S’agissant d’une éventuelle lecture des actes antidémocratiques encouragés par Bolsonaro le 7 septembre, Jour de l’Indépendance, il a estimé qu’il n’y aurait guère de ravage putschiste dans le pays.

'Même si le président le voudrais, il est difficile de faire un coup au Brésil. Je ne connais pas Bolsonaro, je ne l’ai jamais vu de ma vie, et je ne veux pas le voir, mais je pense qu’il a une mentalité simpliste. Même si vous avez cette idée, vous ne réussirez pas', a-t-il déclaré.

Au cours de l’entretien, Henrique Cardoso, 90 ans, a justifié son soutien au gouverneur de Sao Paulo, Joao Doria, lors des préliminaires présidentielles du PSDB, en s’assurant qu’il soutiendra ceux qui sont le mieux à même de rallier l’opinion nationale.

Il a expliqué qu’il connaît mieux Doria et a une relation personnelle avec lui et l’a démontré : il est démocratique, bien que l’autre candidat, Eduardo Leite, gouverneur de Rio Grande do Sul, semble également avoir la capacité de gouverner, a-t-il ajouté.

'Celui qui veut imposer ses particularités n’y arrivera pas. Il n’aura pas de soutien. Il doit se déplacer parmi la diversité brésilienne. Celui qui en est capable aura mon vote', a-t-il souligné.

Selon une certaine littérature politique, le PSDB, fondé en 1988, a un alignement actuel entre le centre-droit et la droite qui, à l’époque, a soutenu les ex-présidents Itamar Franco et Michel Temer.

Il a attaqué les gouvernements du PT de Lula (Luiz Inácio da Silva) et de Dilma Rousseff, et il a participé activement au coup d’État parlementaire en 2016. Depuis ce mois, il apparaît dans l’opposition à l’administration de Bolsonaro.

 

Source Prensa Latina



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