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Caracas, 28 septembre (RHC) Le Gouvernement et l’opposition du Venezuela affirment avoir rapproché leurs positions lors de la troisième série de dialogues qui s’est achevée lundi à Mexico.
Selon un communiqué lu par le diplomate norvégien Dag Nylander, le gouvernement et l’opposition vénézuélienne "ont tenu des réunions conjointes au cours desquelles ils se sont rapprochés dans la recherche de solutions aux défis sociaux, économiques et politiques".
Les délégués du président bolivarien, Nicolás Maduro, et de la Plateforme unitaire, qui rassemble l’opposition vénézuélienne, ont souligné qu’ils avaient avancé dans la définition d’un "mécanisme de consultation" de la table de dialogue incluant des "acteurs politiques et sociaux".
Toutefois, les parties n’ont pas donné de détails sur les questions qui font l’objet de négociations visant à résoudre la crise politique et économique dans laquelle se trouvait autrefois la puissance pétrolière.
Le 13 août dernier, l’exécutif vénézuélien et la branche la plus radicale de l’opposition ont signé un mémorandum d’accord pour lancer un nouveau cycle de pourparlers en faveur de la stabilité politique et de la coexistence pacifique dans la nation sud-américaine.
En outre, les deux parties ont rejeté les "actes de xénophobie et de violence" contre des familles vénézuéliennes lors d’une manifestation contre des étrangers sans papiers samedi dernier dans la ville chilienne d’Iquique (nord).
Selon le communiqué, ces faits "constituent une très grave violation" des droits des migrants. De plus, ils ont déploré les "campagnes de haine contre" la population vénézuélienne dans plusieurs pays.
À cet égard, la vice-présidente Delcy Rodriguez a dénoncé dimanche, dans un message diffusé sur son compte Twitter, que "Le Venezuela rejette la xénophobie et les agressions contre les migrants vénézuéliens et exige des autorités nationales et locales du Chili qu’elles respectent l’intégrité physique et psychologique de nos concitoyens".
Source Hispan TV