Bogota, 4 octobre (RHC) Plusieurs personnalités questionnent aujourd’hui les personnes signalées dans l’enquête journalistique Pandora Papers qui comprend 588 noms de personnes physiques et morales de Colombie qui figurent comme propriétaires réels de sociétés offshore.
'Il est très important que la DIAN oblige à rendre des comptes d’anciens présidents ayant des comptes dans des paradis fiscaux et... au directeur de la DIAN lui-même', a ironisé l’ex-sénatrice Piedad Córdoba en se référant à l’actuel directeur de la Direction des impôts et des douanes nationales de Colombie (DIAN)Lisandro Junco.
Selon cette enquête, Junco a créé une société au Delaware, aux États-Unis, et aurait également un compte à Chypre et un bureau virtuel à Londres gérés par un fournisseur basé à Dubaï.
Le sénateur d’opposition Armando Benedetti a souligné que 'tous ceux qui sont mentionnés aujourd’hui avec des comptes offshore sont dans la grande majorité ceux qui ont ou ont eu à voir avec la corruption de ce pays'.
De même, le professeur et universitaire Julian de Zubiria, a souligné que Pandora Papers est la recherche journalistique menée au niveau mondial pour clarifier comment certains hommes très riches contournent leurs impôts.
C’est crucial parce que cela nous permet de comprendre pourquoi il n’y a pas d’argent pour la santé et l’éducation des enfants, a-t-il souligné.
Cette nouvelle révélation journalistique au niveau mondial montre des secrets financiers gardés pendant des années par des politiciens, des artistes, des entrepreneurs ou des sportifs dans des paradis fiscaux.
Sur la Colombie, l’enquête a été développée par l’alliance El Espectador-Connectas et indique que les anciens présidents ont cherché ces services de paradis fiscaux après avoir quitté le pouvoir.
Parmi ceux-ci figurent les anciens présidents César Gaviria et Andrés Pastrana, ainsi que des groupes familiaux, politiques, artistes, entre autres.
El Espectador dévoilera dans les prochains jours plus de détails sur les personnes impliquées dans ce scandale international.
Source Prensa Latina
