Moscou, 6 octobre (RHC) Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s’est entretenu aujourd’hui avec le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, au sujet de la poursuite du Plan d’action global conjoint (PAIC) avec l’Iran et des questions inscrites à l’ordre du jour bilatéral.
Selon le ministère russe des Affaires Étrangères, le dialogue téléphonique a fait suite à une initiative de Washington et les deux responsables ont échangé des vues sur les perspectives de rétablissement complet du PAGC et sur les relations entre les deux parties.
En 2015, la Russie, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, la France et l’Allemagne ont signé le PAIC, qui a imposé des limites au programme nucléaire iranien pour exclure sa dimension militaire, en échange de la levée des sanctions internationales contre Téhéran.
Washington a abandonné l’accord le 8 mai 2018 et rétabli les sanctions unilatérales contre l’Iran. Pendant ce temps, les autres pays signataires du pacte ont maintenu leur engagement, mais ils n’ont pas pu contenir les restrictions soutenues par la Maison Blanche.
En l’absence de progrès, l’Iran a commencé en mai 2019 à suspendre progressivement ses obligations au titre du pacte et a proclamé qu’il poursuivrait le développement de son programme nucléaire à moins que les autres pays signataires ne trouvent une solution aux sanctions américaines.
Cette année, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), à Vienne, a facilité la création d’un groupe de négociation chargé de promouvoir le rétablissement du plan d’action et la levée par les États-Unis des sanctions imposées à l’Iran. Lors de la dernière série de pourparlers, fin juin, Téhéran s’est déclaré prêt à poursuivre le dialogue après l’investiture du nouveau président du pays, Ibrahim Raisi, et la formation d’un nouveau gouvernement début août.
Le 25 septembre dernier, à la suite de sa visite à New York, le ministre russe des Affaires Étrangères a exprimé son optimisme quant à une éventuelle reprise complète du PAGC et il a assuré le soutien international à cette décision, y compris la position des gouvernements des États-Unis et de l’Iran.
Il a indiqué que le nouveau pouvoir exécutif iranien pourrait former une équipe pour négocier le retour à l’exécution du PAIC dans deux semaines, compte tenu de sa récente création, a rapporté l’agence de presse TASS.
Source Prensa Latina